Une renaissance après 28 ans d’absence

Dissimulée depuis 1997, année où elle avait été dérobée, la statue en bronze de Diane par Anatole Guillot a enfin retrouvé sa place, veillant à nouveau sur le jardin entre le musée de Laon et la Chapelle des Templiers. Pendant près de trois décennies, seul son socle désert symbolisait la perte d’un épisode marquant du patrimoine local .

Une mobilisation collective hors pair

Le maire Eric Delhaye a salué le travail acharné de la Société des Amis de Laon et du Laonnois, véritable moteur du projet : « leur détermination à voir Diane renaître […] est un exemple lumineux de l’amour que l’on peut porter à sa cité » . Leur action, alliée à celle d’un mécénat culturel et artistique, a permis de concrétiser cette ambition.

Une sculpture high-tech

La nouvelle Diane a été réalisée via un scan 3D d’un modèle jumeau conservé au musée des Augustins à Toulouse. Cette technologie a permis d’obtenir une fidélité remarquable à l’originale, tout en répondant aux exigences esthétiques et techniques modernes.

L’art au service de la mémoire

L’initiative a également bénéficié des bénéfices du statut de lumière lors du Monumental Tour de 2023, porté par l’artiste Michael Canitrot à la cathédrale de Laon. Ces fonds ont contribué à financer la fonte de la statue, un geste chargé de symbolisme : l’art contemporain finance l’art patrimonial.

Un symbole d’espoir

Plus qu'une simple reproduction, cette Diane incarne la résilience de Laon : une ville qui a su transformer un vol en opportunité collective, mêlant passion, technologie et solidarité. Elle réaffirme la volonté de préserver et valoriser le patrimoine local pour les générations futures.

conclusion

Le retour de la Diane chasseresse est un moment fort, non seulement pour l’histoire de Laon, mais surtout pour sa communauté. Un projet ambitieux qui rappelle que, face à l’adversité, la coopération et la créativité peuvent redonner vie à ce qui semblait perdu à jamais.